« Wokisme dans la culture pop », ep. 1: House of the Dragon et le « female gaze »

Le prequel de « Game of Thrones » sorti sur HBO cet automne multiplie ses efforts en termes de diversité. A partir de la production, jusqu’au scénario et au choix du casting, la critique constante des résultats louables en terme d’inclusion.

Le regard féminin ou « female gaze »

Le mot « female gaze » a été utilisé pour la première fois en 2016, lors du Festival International de Toronto. Il s’agit, au premier abord, de l’inverse du « male gaze » ou « regard masculin » : un phénomène désormais assez connu et répandu dans les médias, qui consiste à une représentation biaisée par un point de vue masculin.

Cela se traduit en la sous-représentation des minorités, une sur-représentation du genre masculin (mieux encore si cisgenre, hétéro et blanc) et notamment une interprétation faussée de la femme, souvent stéréotypée et/ou négative. Par conséquent, la caractérisation des personnages féminins relèverait plus des fantasmes des hommes qui écrivent l’histoire, que du réel ressenti des femmes.

Les exemples sont innombrables. « Game of Thrones » a fait partie de ces séries qui, fortes d’une pluralité de personnages féminins plutôt variés dans leur caractérisation, ont offert au public féminin un choix assez vaste d’héroïnes dans lesquelles s’identifier.
Toutefois, le regard masculin très présent depuis le début de la série a fini par dégouter plusieurs spectatrices et spectateurs : les violences régulièrement subies par les femmes et parfois filles, mêlées à un goût pour la nudité plutôt poussé, n’ont pas bien vieilli au bout de 8 ans d’émission qui sont passés à travers la naissance de MeToo.

Mais « House of the Dragon » était déterminé à changer la donne, et à offrir à une audience avertie un produit où tout le monde puisse se sentir représenté et de manière positive.

“House of the Dragon” et “Feu et sang”

Basé sur le roman “Feu et Sang » de George R.R. Martin, auteur de « Le Trône de fer » qui a été adapté dans la série « Game of Thrones », « House of the Dragon » parcourt l’histoire de la famille Targaryen à travers les siècles.
Tandis que sa version papier fait démarrer l’histoire au moment de la conquête du continent Westeros par la famille Targaryen, originaire de Volantis dans le continent Essos, « House of the Dragon » se focalise sur la guerre qui a engendré l’extinction des dragons. En effet, ces derniers n’existent plus au début de la série « Game of Thrones », au moins pas à la connaissance des protagonistes.

Le contexte est une succession très débattue au sein de la famille régnante Targaryen : le roi Viserys n’a pas d’héritiers mâles et décide d’aller à l’encontre des traditions en nommant sa fille Rhaenyra l’héritière de la couronne.
La série explore tous les problématiques, allant du désagrément à la guerre civile, engendrées par le refus systématique d’accorder aux femmes des positions de pouvoir.

Les personnages féminins dans « House of the Dragon »

Dans « House of the Dragon » nous retrouvons deux personnages féminins fondamentaux dans le déroulement des évènements.

Le premier est Rhaenyra, l’étoile brillante, voire brûlante de l’histoire, aimée ou détestée, parfois les deux en même temps. Charnelle, volitive, impulsive et déterminée, son père dit d’elle qu’elle a le « sang du dragon », c’est-à-dire, le tempérament fougueux que dans « Game of Thrones » l’on attribue généralement aux Targaryens.
Toutefois, contrairement par exemple aux jeunes filles Stark, grandies dans un milieu sécurisé et n’ayant jamais pris parti aux jeux de pouvoir de la cour, il ne s’agit pas d’une ingénue : elle sait quand il ne faut pas répondre aux provocations, elle sait cacher et contrôler ses émotions, elle sait quand il faut mentir et quand elle peut dire la vérité.
Il s’agit donc d’un personnage complexe, à plusieurs facettes, qui n’est pas traditionnellement féminin mais qui ne repousse pas la féminité traditionnelle en entier. Cette héroïne n’a pas besoin d’être un héros masculin déguisé en fille pour être intéressante et bien développée ; et ce, tout en ayant des traits de caractère qui sont généralement tolérés uniquement chez les personnages de sexe masculin.

La deuxième protagoniste de « House of the Dragon » est Alicent Hightower, sa meilleure amie à l’allure naïve et loyale. Elle aussi se révèle très différente des jeunes filles auxquelles le public avait été habitué dans « Game of Thrones » : malgré sa nature, effectivement, naïve et loyale, lorsque son père en fait un pion pour conquérir le trône de fer elle comprend tout de suite quels sont son rôle et sa position, et agit en fonction de cela.

Rhaenys Velaryon, qui avait fait l’objet d’un débat sur la succession matrilinéaire à Westeros dans le passé et avait été finalement écartée, est un autre personnage crucial dans la série : à la tête d’une maison noble importante, et cadette des Targaryen, son soutien joue un rôle important dans les évènements qui mènent à la danse des dragons.

Rhaenyra Targaryen et la libération sexuelle féminine

Rhaenyra Targaryen et son oncle Daemon Targaryen dans un bordel des bas-fons de Port Royal
© HBO

La jeune princesse adolescente est en âge de mariage et doit choisir un prétendant parmi les maisons nobles de Westeros. Toutefois, elle ne souhaite pas se marier à un inconnu et devenir une incubatrice à héritiers comme elle l’a vu arriver à sa copine Alicent. Elle est une rebelle et un esprit indompté, qui a très vite compris qu’elle perdrait sa voix et son autonomie le moment où elle mettrait une bague au doigt.

Tout comme les autres adolescents mâles dans « Game of Thrones » et « House of Dragon », elle a des envies sexuelles ; elle finit par avoir des liaisons avec sa garde personnelle et avec son oncle, Daemon Targaryen, au cours de la même soirée.

Daemon, récemment devenu veuf, ne cache plus son intérêt aux égards de la jeune nièce, et la provoque à plusieurs reprises. Leurs rapports ont lieu dans un bordel, dans les bas-fonds de Port Royal, sous les yeux des prostituées et des clients de toute classe sociale. La princesse, déguisée peut être symboliquement en garçon, est représentée brûlante d’envie sexuelle poussée contre un mur avec les pantalons baissés aux genoux : les deux ne se déshabillent pas, ce qui rend ce moment particulièrement lubrique et très loin de la cour chevaleresque prévue pour les filles de son rang.

Cette scène, à travers un regard masculin traditionnel, aurait été un triomphe d’objectification et de dégradation de la femme, séduite et abandonnée dans un endroit de débauche. Le mâle la déshonore sans cérémonies, s’en sert rapidement pour ensuite la laisser seule dans un quartier dangereux, ne se soucie pas de sa réputation, ne la respecte même pas assez pour chercher un endroit intime, et ne regarde pas son corps : ce qui l’intéresse est la seule chose qu’il expose, le sexe de Rhaenyra.

Et pourtant, cette scène a été reçue comme érotique plutôt que pornographique, passionnante et non pas dégradante : et ce, grâce au regard féminin. On peut l’exprimer à travers le tournage de la scène, très centré sur les expressions et le ressenti de la protagoniste. On le retrouve dans la manière dont Daemon approche Rhaenyra, avec délicatesse et attention, mais également de la passion. Il est présent dans le manque total de culpabilisation par rapport à la lascivité perçue de la scène, de la part de la protagoniste mais aussi des personnes qui en sont ensuite mises au courant.

Suite à cette rencontre avec son oncle qui s’interrompt au milieu de l’acte car il affirmera qu’elle n’est qu’une jeune fille, Rhaenyra ressent plus que jamais des envies charnelles. Sa proximité avec sa garde personnelle, très proche de la tension sexuelle, débouche dans une relation sexuelle. C’est elle qui approche et séduit un Criston Cole inexpert lequel, pour elle, brise ses vœux de chasteté. Bien que ce soit la première expérience sexuelle pour les deux, Rhaenyra est confiante et déterminée à perdre sa virginité avant la fin de la soirée, alors que Ser Cole se montre hésitant et plutôt timide.

Dans l’âge adulte et en étant mariée, Rhaenyra aura d’autres relations plus ou moins légitimes ; il est toutefois intéressant de voir une jeune femme adolescente prendre l’initiative, ressentir des désirs, et casser les codes dans le but de les satisfaire.
Le fait que son père, roi dans un contexte médiéval, ne la juge ni la limite jamais, est très rafraichissant dans un univers patriarcal où les conséquences pour les femmes comme elle sont généralement très lourdes.

Un choix de casting inclusif et réussi

Le roi Viserys Targaryen et la fille aînée Velaryon
© HBO

Casting féminin : Alicent et Rhaenyra

« House of the Dragon” est plus sincère que « Game of Thrones » : la protagoniste adolescente a l’air d’une adolescente et son oncle, qu’on voit l’embrasser et la toucher à l’écran, est un homme adulte.
Nous sommes très loin d’une Daenerys pré-adolescente, non consentante, représentée sur l’écran par une femme environ du même âge que Khal Drogo.

Alicent Hightower a quinze ans quand son père la pousse dans le bras du roi Viserys qui pourrait l’avoir enfantée. La prétendante que la famille Velaryon avait proposée était encore plus jeune : une fille de 12 ans qui fait la moitié de la taille du roi et qui rêvasse de légendes de dragons. Les deux sont jouées par des actrices proches à l’âge des personnages, ce qui rend certaines scènes particulièrement percutantes.

Emma d’Arcy et Olivia Cooke, qui interprètent respectivement les versions adultes de Rhaenyra et Alicent, ont toutefois fait une remarque sur la présence féminine dans la série lors de deux interviews qu’iels ont fait séparément, mais à laquelle iels ont donné la même réponse. Face à la question « décris la série en trois mots », les deux ont exclamé : « Too many men ! » (« Il y a trop d’hommes ! »).

Représentation LGBTQIAP+

© HBO

Deux personnes non-binaires ont été choisies pour ces deux rôles. Emma d’Arcy, qui interprète Rhaenyra adulte, utilise les pronoms they/them, l’équivalent de « iel » ; sa présentation est plutôt androgyne et neutre. Emily Carey, qui interprète la jeune Alicent, utilise she/they (elle/iel) ; sa présentation se rapproche plus du féminin traditionnel.

Une interview avec les deux co-protagonistes est devenue virale : Cooke demande à D’Arcy quelle est sa boisson alcoolisée préférée, et cette dernière répond qu’il s’agit du Negroni Sbagliato avec du Prosecco. TikTok régurgite de vidéos autour de cette scène, apparemment anodine. La communauté queer explique son intérêt vis-à-vis de cet échange : il s’agit du ton presque séduisant de D’Arcy, uni à sa présentation androgyne et presque masculine, à l’égard de Cooke qui est une femme cis à la présentation traditionnellement féminine. Le duo a inconsciemment représenté une dynamique de couple queer dans laquelle peuvent se reconnaître les couples lesbiens, en tant que butch et femme, aussi que d’autres personnes à l’identité de genre moins binaire.

Rhaenyra et Alicent sont aussi souvent interprétées comme ayant de l’intérêt romantique l’une envers l’autre, surtout lors de leur adolescence, ainsi qu’une tension sexuelle cachée une fois adulte. Les attentions, la tendresse, et le contact physique intime qu’elles ont initialement l’une pour l’autre semblent jouer sur un fil subtil entre l’amitié féminine et une sexualité fluide non entièrement assumée. Les jeunes interprètes Milly Alcock et Emily Carey ont confirmé ces théories d’une romance sous-jacente entre les deux en tant que choix scénaristique.

Nous retrouvons deux autres personnages homosexuels dans la série. Il s’agit de personnalités complexes qui ne peuvent pas être décrites en termes de blanc et noir, mais elles sont essentiellement positives et leur relation est décrite comme étant saine.

Casting racisé dans « House of the Dragon »

Contrairement à « Game of Thrones » où les personnages principaux étaient tous blancs ou peu foncés, dans « House of the Dragon » nous retrouvons plusieurs personnages noirs, qui par ailleurs ne sont pas des vilains ni des victimes. De nombreux internautes ont polémisé sur ce choix, bien que, dans l’univers décrit par George R. R. Martin, les populations venant du continent d’Essos aient souvent une couleur de peau foncée.
L’auteur lui-même explique que la génétique ne fonctionne pas de la même manière que sur Terre : par exemple, les traits Targaryen des yeux violets et des cheveux blancs sont dominants. Il n’y a donc pas que les pâles qui peuvent présenter ces caractéristiques.

Les déclarations du père de cet ouvrage n’ont toutefois pas suffi pour calmer les esprits des détracteurs, qui très souvent qualifient péjorativement de « wokisme » tout choix de casting qui ne correspondrait pas à la démographie qu’ils ont l’habitude de voir représentée dans les médias.
Il n’est pas rare que dans les univers fantasy d’empreinte médiévale inspirés aux royaumes de l’Europe Occidentale, l’audience blanche s’attende à ne voir représentés que des personnages blancs. D’après eux, les personnes de couleur n’auraient pas été présentes en Europe au cours de l’histoire et même ceux qui se trouvaient sur place n’auraient pas pu faire partie de la noblesse ou même vivre une vie aisée. En suivant cette logique, la seule représentation possible des personnes de couleur dans ces contextes consisterait en des positions de soumission : servants, esclaves, victimes.
Et ce, non seulement dans le contexte médiéval, mais dans tout ouvrage de fiction historique : « La chronique des Bridgerton », une histoire d’invention, a reçu les mêmes critiques pour avoir embauché des personnes de couleur pour des rôles de haute noblesse.
Dans « House of the Dragon » l’importante maison Velaryon est uniquement composée de personnes noires, qui ont par ailleurs été très bien reçue par celleux à qui la couleur de peau ne posait aucun problème.

L’égalité salariale

Les salaires du casting, ainsi que leurs attentes salariales, ont été dévoilés ; toutefois, selon les sources, les informations peuvent varier.

D’après certains, Emma d’Arcy et Olivia Cooke auraient demandé une rémunération à la hauteur d’un million de dollars pour la saison : la production leur aurait accordé 500.000 dollars chacune.
Matt Smith, qui a joué dans le rôle de Daemon Targaryen, aurait demandé 4 millions pour l’ensemble des épisodes, qu’il aurait obtenu.

Les raisons de cette différence pourraient s’expliquer par deux facteurs.
Le premier facteur concerne le nombre d’épisodes travaillés : Matt Smith est présent du premier au dernier épisode, alors que D’Arcy et Cooke n’interviennent que suite à un écart temporel qui a lieu à moitié de la saison.
En outre, Matt Smith est un acteur très connu (Doctor Who, The Crown), alors que ses collègues ne l’étaient pas au début de la série. La franchise a toujours choisi de travailler avec des actrices et acteurs plutôt méconnu.e.s.

D’autres sources concernant les salaires dans « House of the Dragon » estiment qu’Emma Darcy aurait perçu un total de 30.000 dollars par épisode, alors que Paddy Considine en aurait touché 50.000. Olivia Cooke et Matt Smith auraient perçu, chacun.e, 25.000 dollars par épisode.
Encore une fois, les raisons pour la meilleure rémunération de Considine pourraient être reconduites au fait qu’il est un acteur connu et expérimenté.
A un tel point que, pendant une interview avec D’Arcy, Olivia Cooke affirme avoir commencé à parler de son personnage comme de la « reine », chose qu’elle n’avait pas l’habitude de faire, car plusieurs personnes avaient fait référence à son rôle comme à la « femme de Paddy ».

Réalisation et production équitablement réparties dans « House of the Dragon »

Alicent Hightower, reine de Westeros et femme du roi Viserys Targaryen, durant sa nuit des noces
© HBO

Dans « Game of Thrones », une seule réalisatrice sur dix-neuf était une femme. Et le résultat était parlant : les scènes de violence sexistes et d’objectification du nu féminin sont devenues le trait distinctif de la série. Le regard masculin était pervasif et n’épargnait personne, sauf les personnages féminins qui n’avaient pas une présentation et une caractérisation traditionnellement féminins : Brienne, Arya et Yara, combattantes, ne se retrouvent jamais dans une telle situation, même si en sous-nombre ou physiquement en position de faiblesse. Il s’agit un choix scénaristique délibéré, qui punit, en quelque sorte, la féminité traditionnelle.

Au contraire, environ la moitié des épisodes « House of the Dragon » est réalisée par des femmes, notamment les scènes de sexe, reconnues pour avoir apporté un regard féminin à des moments qui sont effectivement vécus et racontés par une jeune femme.

Le fait d’éviter la représentation de violences sur les femmes serait un choix au niveau de la production. Toutefois, la série n’en est pas entièrement dépourvue : un étranglement a lieu vers la fin de la saison, bien que les raisons ne soient pas liées au genre de la victime. Nous assistons également à un chantage où une femme est contrainte à alimenter le fétiche d’un homme afin d’obtenir des informations nécessaires à sa survie. Cette dernière scène, loin d’être interprétée telle que la violence sexuelle qu’elle en est devenue un meme récurrent sur les réseaux sociaux.

Les jeunes femmes qui sont forcées à marier des hommes qu’elles n’ont pas choisis, ou dont l’âge est considérablement supérieur au leur, expriment plusieurs fois leurs sentiments d’oppression ; les viols ne sont toutefois jamais représentés à l’écran.

Une attention particulière a été prêtée aux scènes explicites : si, d’un côté, celles non consensuelles n’ont presque jamais été montrée à l’écran, celles consensuelles ont été tournées dans un souci de bien être des actrices et acteurs. Emily Carey avait des hésitations à l’idée de tourner avec Paddy Considine : les deux, ainsi que les personnages qu’iels interprètent, ont une différence d’âge assez conséquente et le manque de consentement est évident dans la réaction d’Alicent. La scène fait le choix de montrer la perspective de la jeune femme dans ce moment tragique, qui n’est que le premier pour ce personnage à peine adolescent.

Le producteur Ryan Condal, s’étant rendu compte qu’il aurait été difficile pour lui de transmettre des points de vue féminins vraisemblables, a recruté Sarah Hess pour raconter au mieux une histoire qui tourne autour d’une amitié féminine tourmentée. Le choix a payé : « House of the Dragon » a reçu un excellent accueil par la critique et par l’audience, notamment en raison du changement de direction par rapport à la série « mère » « Game of Thrones ». Sarah Hess a renouvelé son accord avec HBO pour les deux prochaines années.

Les positions de scénariste, direction artistique, photographie, montage et production ont été reparties plus ou moins équitablement entre genres, tout comme l’écriture et tournage des épisodes.

En conclusion, il s’agit d’un bon résultat atteint grâce à des choix précis en termes d’inclusion et représentation médiatique ; une amélioration considérable par rapport à son prédécesseur « Game of Thrones », sans pour autant renoncer aux scènes violentes et dramatiques que le public recherche.
La preuve que le regard et le point de vue qu’il transmet peuvent faire une énorme différence entre deux ouvrages de base qui sont presque identiques en termes de sujet, représentation et narration.

Arianna DE ZUANI

Trouvé sur La Rédac Pop, le média participatif et citoyen de Radio Campus Orléans