Dans son dernier recueil de poèmes « En vers et cris » sorti en 2024 chez la maison d’éditions Constellations, le poète Jean-Pierre Paulhac porte un regard révolté et engagé sur le monde. Il en dénonce le sexisme, le rejet de l’autre, la haine et autres stupidités. Il y exprime sa solidarité envers les combats des femmes dans leur accession vers une société plus égalitaire. Il y loue la liberté de penser, de s’exprimer, de douter. Le poète ne cesse de se nourrir de ce que notre monde lui inspire pour nous le restituer dans cette forme qui aujourd’hui dérange encore les ennemis de la liberté d’expression. Deux poètes russes ont récemment subi les conséquences de leur liberté de penser (voir article).
Nous avons reçu Jean-Pierre Paulhac dans une émission où nous avons abordé plusieurs sujets tels que le territoire littéraire de l’écriture poétique, la charge de résistance qu’elle contient. Nous nous sommes également interrogé sur la poésie et les territoires qu’elle nous amène à découvrir. Il nous a semblé qu’elle pourrait se définir comme l’expression d’une liberté et d’un humanisme qu’il nous reste à chercher, découvrir et trouver en chacun de nous-même. Elle pourrait aussi se définir comme un cri en attente d’une alérité pour résonner en un écho, la promesse d’un monde meilleur. L’émission est à retrouver ci-dessous.
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Article, captation sonore, interview, montage et photo: Daniel Beghdad