Jean Soury, 91 ans, est né à Saint Maurice-des-Lions en Charente. Il est entré à l’âge de 15 ans dans la résistance sous l’influence de son père. Il est aujourd’hui président de l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance et ses amis (l’ANACR) en Indre et Loire. Il intervient régulièrement dans des établissements scolaires pour témoigner de son engagement dans la résistance,(1) de son combat pour la paix ainsi que des actions du Conseil National de la Résistance.
C’est dans ce contexte qu’il est intervenu au collège Jacques Decour le 10 décembre dernier pour témoigner devant des élèves de 3ème. Cette émission a été réalisée dans le cadre d’un partenariat entre le service jeunesse de la ville Saint Pierre des Corps et le collège Jacques Decour. Il s’agissait d’enregistrer cet échange pour qu’il puisse être diffusé à l’antenne de l’édition 2018 de Saint pierre Express (voir archives Bondy Blog Centre).
Ne jamais se mettre à genoux…
Le témoignage de Monsieur Soury est troublant. Aprés avoir réalisé de la propagande pour la résistance, il n’était qu’un adolescent quand à l’âge de 17 ans il prit les armes pour défendre son pays du nazisme. Le Bondy Blog Centre vous propose d’écouter cette interview dans laquelle il revient sur la vie de l’époque, le contexte historique et ses premières actions dans la résistance et son combat mené pour notre liberté.
L’interview s’est terminée par un échange entre Monsieur Soury et les élèves. Il a fait part aux élèves de son mécontement du traitement infligé récemment à des lycéens de Mantes-la Jolie par les forces de l’ordre car ces images publiées sur le web lui ont rappelé le sort réservé aux résistants par l’occupant et les collaborationnistes dans le Limousin.
première partie :
suite et fin :
Pour aller plus loin :
Des bénévoles de l’ANACR ont animé une émission sur Saint Pierre Express le 20 décembre.
De nombreux établissements scolaires sensibilisent chaque année des élèves aux questions de la résistance et de la déportation durant la seconde guerre mondiale à travers le Concours National de la Résistance et de la Déportation.
Daniel Beghdad