« J’accueille donc nous sommes »
Le 30 novembre, le festival de la compagnie Théâtre Charbon a inauguré le lancement de la 7ème édition du festival « Enracinement/Déracinement ». Pour cette année, Thierry Falvisaner a voulu débuter avec l’exposition de la photographe Géraldine Aresteanu intitulée « STOP KIDding ». Le théâtre Gérard Philipe n’a pas seulement accueilli 8 photographies parmi les 27 qui composent l’œuvre de la photographe, il a aussi accueilli le public avec une lecture de textes. Des textes ayant pour thème « l’accueil » tel qu’exprimé par différents enfants d’Orléans.
« STOP KIDding est un appel »
STOP KIDding est une série de 27 photos sur des jeunes migrants isolés et des particuliers, familles ou célibataires, qui ont fait le choix de les héberger chez eux. Avec ce travail, la photographe cherche à sensibiliser sur le sort de ces enfants. Avec ce travail, elle cherche aussi à impulser un élan de solidarité, et l’envie d’accueillir à son tour. La présence de l’association Accueillir 45 ce soir du jeudi 30 novembre n’a donc rien d’étonnant.
Si Thierry Falvisaner voulait ouvrir son festival avec l’exposition STOP KIDding, Géraldine lui a posé une condition. Cette condition ; disperser l’exposition dans différents établissements notamment des collèges et lycées de la métropole orléanaise. En accueillant une photo dans leurs locaux, les établissements devaient écrire un texte sur le thème de « l’accueil ».
Ainsi 17 locaux sur l’ensemble de la métropole d’Orléans qui ont accueilli une photo grand format au sein de leur établissement. Ce sont alors 17 établissements qui ont livré leurs visions de ce que ce mot évoque. Ces textes ont fait l’objet d’une lecture publique pour l’ouverture du festival. Cette lecture a été assurée par deux comédiens Julie Pouillon et Christophe Vandevelde. Nous vous proposons de découvrir ou de redécouvrir quelques-uns de ces textes.
Si vous souhaitez retracer le trajet de partenaires sachez que l’exposition durera du 11 décembre au 22 du même mois. Si certaines ne sont accessibles puisqu’elles se trouvent dans des établissements protégés (collèges et lycées) d’autres sont visibles à tout public comme celle à la Ressourcerie AAA.
article, captation sonore et montage: Steven Miredin